Bonne nouvelle ! Le parking Indigo situé sous l’hôpital est réouvert depuis le 20 novembre. Il est accessible de 7h à 21h.

Notre activité de recherche

L’Hôpital Foch, associé à l’Université de Versailles Saint Quentin (UVSQ) – Paris Saclay, se concentre sur la recherche en pneumologie de précision. Le document vise à informer les partenaires industriels et académiques sur les activités de recherche en maladies respiratoires non-cancéreuses, en particulier les pathologies respiratoires complexes et de recours.

Infrastructures et Ressources

Foch possède un entrepôt de données de santé, une « Unité Data » et une Unité d’Epidémiologie et Santé publique, favorisant le développement de projets innovants utilisant des données cliniques et des techniques d’intelligence artificielle. L’établissement est reconnu pour son expertise en matière de transplantation pulmonaire, avec des recherches axées sur les biomarqueurs et les facteurs prédictifs de dysfonction chronique du greffon.

Domaines de Recherche

1. Transplantation pulmonaire

L’Hôpital Foch est le premier centre français de transplantation pulmonaire, réalisant environ 80 transplantations par an. Initialement centré sur la greffe des patients atteints de mucoviscidose, le centre se focalise désormais sur les fibroses pulmonaires et la BPCO.

Approches de Recherche

  • Analyse des événements immunologiques précoces : Cette recherche, menée avec le service de chirurgie thoracique, utilise le reconditionnement ex vivo des greffons, permettant l’administration de médicaments in situ avant la greffe. Cette technique est appliquée à la fois chez l’humain et le porc pour étudier les premiers événements de la rencontre allogénique, qui sont prédictifs de la survenue de la dysfonction chronique du greffon (DCG).
  • Recueil prospectif des données de santé : Création de cohortes mono- et multicentriques et de biocollections larges pour rechercher des biomarqueurs prédictifs et utiliser l’IA pour détecter des clusters et trajectoires associés à la survie post-transplantation.
  • Étude des mécanismes physiopathologiques : En particulier, la bronchiolite oblitérante, principal phénotype de DCG, incluant l’étude des voies du checkpoint immunitaire HLA-G et de l’immunité muqueuse bronchique.

2. Maladies pulmonaires rares et immunodépression

Le service de pneumologie de l’Hôpital Foch est reconnu pour son expertise dans les atteintes respiratoires des déficits immunitaires héréditaires ou acquis, les maladies hématologiques et les complications de l’allogreffe de moelle osseuse.

Approches de Recherche

  • Activation des macrophages pulmonaires humains : Étude centrée sur le rôle du GM-CSF et les voies de signalisation impliquées. Les recherches visent à moduler l’activation des macrophages dans divers contextes, tels que l’obésité, l’immunodépression acquise, et la transplantation pulmonaire.
  • Déficit héréditaire en STAT3 : Exploration des conséquences sur l’épithélium respiratoire et la réponse au Dupilumab chez les patients atteints du syndrome de Job – Buckley.
  • Blocage de TSLP : Intérêt pour le traitement de la bronchopathie chronique chez les allogreffés de cellules souches hématopoïétiques.

3. Inflammation T2 dans les maladies bronchiques

Maladies étudiées : Asthme sévère, BPCO, bronchiolites, mucoviscidose.

Approches de Recherche

  • Participation aux essais cliniques : Le service participe aux essais de phase 2 et 3 pour les traitements ciblant l’activation T2 dans l’asthme sévère et la BPCO.
  • Recherche translationnelle : Orientation vers la recherche de biomarqueurs et de caractéristiques traitables des pathologies bronchiques sévères, avec un focus sur l’inflammation T2 et l’éosinophilie.
  • Projet ROAD (Reassessment Of Airways Diseases) : Utilisation des données multi-omiques (immunome, microbiote, volatilome, transcriptome, imagerie) et des techniques de deep-learning pour classifier les maladies bronchiques en fonction de leurs caractéristiques prédictives de sévérité ou traitables.