La chimiothérapie

La chimiothérapie est une des options thérapeutiques. Beaucoup de cancers répondent bien à la chimiothérapie.

La chimiothérapie cible les cellules qui se divisent rapidement, et donc en premier lieu les cellules cancéreuses.

La chimiothérapie a différentes actions :

  • Elle agit sur le cancer.
  • Elle prévient sa dissémination.
  • Elle ralentit la croissance de la tumeur.

Elle peut être prescrite par voie orale ou par voie intraveineuse (le plus souvent avec un site implantable).

La chimiothérapie peut être utilisée seule, ou en association avec l’immunothérapie, une thérapeutique ciblée ou la radiothérapie.

Parfois, elle est associée au geste chirurgical :

  1. avant chirurgie (traitement néo-adjuvant) pour diminuer la tumeur,
  2. après chirurgie (traitement adjuvant) pour détruire les possibles cellules cancéreuses restantes,
  3. avant et après chirurgie (traitement péri-opératoire).

Le protocole de chimiothérapie qui vous est proposé a été validé par des études cliniques et par les experts en cancérologie rassemblés en groupes académiques. Dans certaines situations, un essai thérapeutique peut aussi vous être proposé.

Les effets secondaires de la chimiothérapie sont variables selon l’agent de chimiothérapie utilisé.

Le parcours du patient en chimiothérapie

D’autres effets secondaires pourront vous être signalés par votre oncologue médical. Vous en discuterez avec lui pour les anticiper, les diminuer ou les contrôler, afin de ne pas entraver l’efficacité du traitement.

Des ordonnances vous seront remises pour anticiper ces effets secondaires éventuels. Ils peuvent survenir rapidement après le début du traitement ou, parfois, à distance.

Effets secondaires

  • diminution du nombre de cellules sanguines (globules rouges, globules blancs, plaquettes) avec parfois risque d’infection ou de saignement ;
  • inconfort digestif (nausées, vomissements, diarrhées ou constipation) ;
  • fatigue ;
  • perte des cheveux ;
  • fragilité des ongles ;
  • aphtes dans la bouche ;
  • rougeur cutanée ;
  • parfois, fourmillements au niveau des mains et des pieds.

Recommandations

  • prendre du repos ;
  • diminuer la consommation d’alcool ;
  • avoir une activité physique ;
  • bénéficier d’une aide psychologique.

L’immunothérapie

Le système immunitaire assure les défenses de l’organisme. Il détruit les cellules anormales de l’organisme. Dans certains cas, le système immunitaire est dépassé, ne pouvant empêcher le développement du cancer. Le but de l’immunothérapie est alors de restaurer puis d’augmenter la réponse immunitaire anticancéreuse.

Elle peut être utilisée seule, ou en association avec la chimiothérapie, une thérapeutique ciblée ou la radiothérapie.

Parfois, elle est associée au geste chirurgical :

  1. avant chirurgie (traitement néo-adjuvant) pour diminuer la tumeur,
  2. après chirurgie (traitement adjuvant) pour détruire les possibles cellules cancéreuses restantes,
  3. avant et après chirurgie (traitement péri-opératoire)

Les effets secondaires potentiels de l’immunothérapie sont très variables selon les patients. En général, la tolérance est très bonne.

Effets secondaires

  • réactions allergiques ;
  • inconfort digestif, le plus souvent une accélération du transit ;
  • troubles des fonctions endocrines (thyroïde, surrénales, hypophyse) ;
  • fatigue ;
  • essoufflement.

D’autres effets secondaires pourront vous être signalés par votre oncologue médical. Vous en discuterez avec lui pour les anticiper, les diminuer ou les contrôler, afin de ne pas entraver l’efficacité du traitement.

Des ordonnances vous seront remises pour anticiper ces effets secondaires éventuels. Ils peuvent survenir rapidement après le début du traitement ou, parfois, à distance.

L’hormonothérapie

Les hormones se déplacent dans l’organisme et agissent sur certains organes pour contrôler leur activité. Dans certains cas, des dérèglements hormonaux peuvent favoriser la croissance du cancer au niveau de certains organes (endomètre, ovaires, seins, prostate).

L’hormonothérapie bloque ces dérèglements et donc agit contre les effets secondaires du traitement.

L’hormonothérapie peut être délivrée par voie orale, sous-cutanée, ou intramusculaire.

Les effets secondaires de l’hormonothérapie sont variables selon le type d’hormonothérapie utilisé.

Effets secondaires

  • réactions allergiques ;
  • inconfort digestif, le plus souvent une accélération du transit ;
  • troubles des fonctions endocrines (thyroïde, surrénales, hypophyse) ;
  • fatigue ;
  • essoufflement.
  • Sur le plus long terme :
  • fragilité osseuse ;
  • troubles de la vue ;
  • caillots sanguins ;
  • prise de poids.

D’autres effets secondaires pourront vous être signalés par votre oncologue médical. Vous en discuterez avec lui pour les anticiper, les diminuer ou les contrôler, afin de ne pas entraver l’efficacité du traitement.

Des ordonnances vous seront remises pour anticiper ces effets secondaires éventuels. Ils peuvent survenir rapidement après le début du traitement ou, parfois, à distance.

Les thérapeutiques ciblées

Les thérapeutiques ciblées sont des traitements anticancéreux agissant de façon précise (on parle de  « médecine de précision ») sur les cellules cancéreuses afin de les détruire, ou de les bloquer. Elles empêchent aussi la dissémination des cellules cancéreuses.

Les thérapeutiques ciblées peuvent être utilisées en association avec la chimiothérapie ou l’immunothérapie.

Effets secondaires

  • inconfort digestif (nausées, vomissements, diarrhées ou constipation) ;
  • fatigue ;
  • aphtes dans la bouche ;
  • rougeur cutanée.

D’autres effets secondaires pourront vous être signalés par votre oncologue médical. Vous en discuterez avec lui pour les anticiper, les diminuer ou les contrôler, afin de ne pas entraver l’efficacité du traitement.

Des ordonnances vous seront remises pour anticiper ces effets secondaires éventuels. Ils peuvent survenir rapidement après le début du traitement ou, parfois, à distance.