L’innovation au service des patients
Tout au long de son histoire, l’Hôpital Foch a été le creuset de nombreuses avancées en médecine et en chirurgie. De nos jours l’hôpital reste à la pointe de l’innovation technologique, notamment dans ses domaines d’expertise.
Être à la pointe de la technologie, et repousser les limites
Les nouvelles technologies et le numérique font progresser la prise en charge des patients (tant en termes de soins que d’information) et repoussent les limites de la chirurgie. Qu’il s’agisse de greffes ou de chirurgie de la tumeur, de fertilité ou de lutte contre la douleur, les équipes de Foch sont à la pointe de ces innovations.
Mieux soigner les patients, avec des moyens modernes
La chirurgie robotique, une révolution au bloc opératoire
Plus qu’une amélioration technique pour réduire les incisions, la chirurgie robotique est un mode de traitement innovant : le bras robotisé va au plus près de l’organe ciblé, avec des instruments miniaturisés capables d’intervenir avec une précision inédite. Les bénéfices patients sont nombreux : réduction du saignement peropératoire, diminution de la douleur postopératoire, préservation des fonctions contiguës, réduction de la durée d’hospitalisation et reprise d’activité plus rapide.
L’Hôpital possède depuis plus de 10 ans un robot DA VINCI trois bras utilisé principalement pour deux spécialités chirurgicales : la chirurgie cancérologique gynécologique et l’urologie.
Un second robot a élargi le champ d’interventions à l’ORL ,la chirurgie thoracique et la chirurgie digestive depuis septembre 2019. Foch se trouve ainsi être un des sites français dans lequel un maximum de types de chirurgie font usage de la robotique.
L’enjeu vital de la précision en neurochirurgie
L’ablation chirurgicale de la tumeur cérébrale (5 000 nouveaux cas par an en France) est un défi pour chirurgien qui doit la retirer en totalité, tout en préservant les fonctions neurologiques. Ces interventions délicates sont réalisées avec un système de neuronavigation guidé grâce aux images issues d’un examen IRM réalisé en amont.
Aux avant-postes des chirurgies mini-invasives
L’hôpital est doté d’un bloc de radiologie interventionnelle dernière génération pour les services suivants :
Cardiologie interventionnelle : 600 angioplasties sont réalisées chaque année
Radiologie interventionnelle : Embolisation, ponctions guidées, traitement par radiofréquence ou par cryoablation, cimentoplastie, traitement de chimio embolisation
Neuroradiologie interventionnelle : Le service de l’Hôpital Foch est un des centres de référence en Ile-de-France pour la thrombectomie, technique de référence pour la prise en charge des AVC. Le service est par ailleurs centre de référence européen pour les pathologies vasculaires malformatives de la moelle épinière.
L’anesthésie
Les équipes d’anesthésie de Foch sont réputées sur le plan international pour leur excellence, et leur implication dans la recherche.
Elles ont mis au point des techniques qui se diffusent dans le monde entier, avec de nombreux brevets déposés pour les techniques d’anesthésie innovantes comme la boucle anesthésique et des coopérations internationales notamment avec les Etats-Unis, la Norvège et le Canada.
Projet Optim : quand l’IRM adopte l’IA, pour assurer la meilleure prise en charge possible des patients
Le renouvellement, la maintenance et la gestion des plateaux d’imagerie est un sujet récurrent, voire crucial, à l’heure des révolutions technologiques. Foch a choisi la solution Optim à base d’intelligence artificielle (I.A.) proposée par son partenaire Siemens Healthineers. Avec l’I.A., une nouvelle génération de radiologues « augmentés » va naître, qui jouera un rôle croissant dans les processus de prise en charge des patients, grâce notamment aux choix que permettront l’analyse automatique des images et l’aide au diagnostic. D’où l’intérêt pour Foch et ses équipes de bâtir un système global d’information et de gestion des images, avec une organisation adaptée.
Mieux former le personnel soignant aux défis actuels
Centre de simulation : un plateau technique high-tech doté de salles d’apprentissage en immersion 3D…
Le Centre de formation par la simulation de l’Hôpital Foch est précurseur en France, avec des plateaux techniques sur 400 m2, et cinq salles équipées de simulateurs dernier cri. Son principe : se former en différents domaines (anesthésie-réanimation, techniques chirurgicales), et s’entraîner aux gestes infirmiers. Une approche qui, outre de la confiance, donne aux professionnels les moyens de s’entraîner avant la prise en charge de « vrais » patients. Le dispositif comprend cinq univers d’apprentissage : une « chambre des erreurs », un bloc opératoire, une salle de (neuro)chirurgie, une unité de production de cytotoxiques, une salle d’échocardiographie. La « chambre des erreurs », dédiée aux infirmières, abrite un mannequin-patient reproduisant le comportement humain (saigner, transpirer, avoir un infarctus, etc.). En salle de neurochirurgie, une opération de l’hypophyse par voie endo-nasale est simulée : le chirurgien, équipé d’un casque 3D, navigue dans l’organe et exécute les bons gestes (suture, succion, aspiration) à l’aide de vrais outils. Foch peut accueillir en formation initiale des sages-femmes ou des infirmières anesthésistes, ainsi que des diplômés en anesthésie, réanimation, obstétrique et bientôt cardiologie.
Casque de réalité virtuelle : se former grâce à des scénarios de soin vraisemblables
Utilisé dans la chambre des erreurs, le casque 3D de réalité virtuelle permet une formation infirmière originale (inédite en France) au contact d’un patient virtuellement transfusé, qui subitement fait un malaise… mais à aucun moment les gestes n’amènent au décès du patient. Différentes options s’offrent au stagiaire : arrêter la perfusion, prendre la température, la tension, écrire des éléments de surveillance, faire une déclaration d’incident, appeler le réanimateur ou le médecin, etc. Depuis juin 2018, quatre sessions ont déjà eu lieu.
Mieux informer les patients, en toutes circonstances
Projet e-Foch : l’immense potentiel des outils numériques
L’hospitalisation peut être source de stress : contribuer au bien-être du patient et lui permettre de garder le moral est essentiel. Ainsi, Foch optimise son accueil (préparation facilitée, prise en charge fluidifiée, personnalisation des conditions de séjour, gestion allégée des formalités administratives, etc.), tout en lui permettant de rester en contact avec ses proches (grâce au système Visio). Après sa sortie, Foch facilite la réservation des services indispensables (aide à domicile ou location de matériel médical), restant disponible pour répondre à ses besoins. Un accès rapide et sécurisé du patient à l’ensemble des éléments de son dossier médical contribue à faciliter la gestion de sa santé, comme l’accès à une plateforme d’échange avec l’équipe soignante. Par ailleurs, Foch dispose de nombreux outils digitaux d’information : écrans d’accueils consultations (affichage temps d’attente par médecin), développement d’appli patient, géolocalisation sur smartphone…
Hôpital et médecine de ville, une coopération nécessaire
Pour fluidifier les relations entre les médecins libéraux et l’Hôpital, Foch a développé de nombreux outils : une appli avec actus dédiées et numéros d’appel prioritaires ; une messagerie sécurisée, avec envoi systématique des comptes rendus. Des petits déjeuners de visite de services sont aussi organisés pour favoriser les relations avec les médecins hospitaliers. Côté ambulatoire, un MOOC forme les médecins libéraux aux suites opératoires et au suivi à domicile pots-chirurgical (premiers sujets : la gynécologie et la chirurgie digestive). Enfin, une e-newsletter mensuelle informe les médecins de ville des actualités médicales de Foch.
E-santé, des applis et des (petits) robots qui facilitent la vie…
Foch a développé une application d’informations pré et postopératoires en ambulatoire., elle permet au patient de consulter les informations concernant sa préparation (douche, dépilation, jeûne préopératoire), sa date et heure d’arrivée à l’hôpital, le tout en lien avec les différents intervenants (chirurgien et secrétariat, anesthésiste, infirmière de consultation préopératoire). En postopératoire, l’appli permet de recevoir les formulaires à remplir (sur la douleur, les nausées-vomissements, l’état de la cicatrice), et si nécessaire, une infirmière reprend la main et appelle le patient. Cette application existe aussi pour le suivi des maladies chroniques en addictologie, à termes pour l’insuffisance rénale, bientôt pour l’oncologie et les soins de support.