On trouve quelques maladies rénales dites « primitives », c’est-à-dire limitées à cet organe, d’origine génétique, comme, par exemple, la polykystose rénale autosomique dominante, qui concerne en France 1 naissance sur 1 000, ou dysimmunitaires au sens large du terme. Mais les reins, peut-être en raison de leur irrigation sanguine considérable (un cinquième du débit cardiaque !), sont vulnérables à un très grand nombre d’agressions potentielles, auxquelles nous avons déjà fait allusion (cf. supra « situations à risque »). Aujourd’hui, les causes les plus fréquentes d’insuffisance rénale sont le diabète, l’hypertension artérielle et les maladies du système cardiovasculaire en général, à commencer par le vieillissement artériel. Il faut également citer la néphrotoxicité de très nombreux médicaments, d’utilisation courante, comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens, ou plus ciblée, comme, par exemple, en oncologie.