Il doit d’abord contribuer à la prévention et au dépistage des maladies rénales par des interventions régulières d’information auprès des autres médecins, spécialistes et généralistes. La plupart des maladies rénales sont en effet totalement silencieuses, asymptomatiques. Leur dépistage précoce repose sur la mesure régulière de la pression artérielle et sur la recherche, dans un échantillon d’urine, d’albumine ou de sang, à l’aide d’une bandelette réactive. Ces gestes simples doivent être proposés lors des visites de médecine scolaire, de médecine du travail ou lors des consultations de médecine générale. Chez certains sujets identifiés comme « à risque élevé de maladie rénale chronique », s’y ajoute le dosage sanguin, au minimum annuel, d’un marqueur de la fonction de filtration des reins : la créatinine, dont la concentration s’élève en cas d’insuffisance rénale. Ces situations à risque sont nombreuses et très diverses : hypertension artérielle, diabète, obésité morbide, pathologies cardiovasculaires, maladies systémiques auto-immunes, maladies du sang, pathologies des voies urinaires, traitements médicamenteux potentiellement néphrotoxiques.