Dans la colonne vertébrale, les nerfs qui commandent les muscles et véhiculent la douleur viennent de la moelle. Ils cheminent dans un liquide : le liquide céphalo-rachidien.
Ensuite, ils traversent une membrane appelée « dure-mère » qui « contient » ce liquide, puis passent dans l’espace péridural (autour de la dure-mère) avant de rejoindre les organes, dont l’utérus.

Un médicament appelé « anesthésique local », placé au contact des nerfs, arrête provisoirement la transmission nerveuse dans ces nerfs. Il peut être mis dans le liquide céphalo-rachidien (c’est la rachianesthésie) ou dans l’espace péridural (c’est la péridurale). On accède à ces 2 endroits par une piqûre dans le bas du dos, entre 2 vertèbres.

La péridurale est posée entre 2 contractions, sous surveillance fréquente de la tension artérielle. Une anesthésie locale de la peau permet à la ponction péridurale d’être indolore.
L’injection de l’anesthésique dans le cathéter est suivie d’une analgésie complète en 10 à 20 minutes selon la dose.

L’analgésie péridurale est modulable en intensité et en durée au cours du travail et peut être « transformée » en analgésie plus forte ( « anesthésie ») si une césarienne devient nécessaire. Elle est éliminée en 1 à 3 heures environ (selon la dose). Ceci permet le lever au retour dans la chambre.

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