Le Dr Marie-Christine Fagnen-Sylvaire vous répond

Nous préférons utiliser des traitements substitutifs, s’ils existent, pour aider ces patients, et nous proposons un objectif d’abstinence, car les récepteurs étant présents, leur réactivation est possible dès la reprise du produit. S’il n’y a pas de traitements substitutifs, nous proposons des traitements adaptés pour pallier les signes de manque et de potentiels accidents de névroses comme par exemple avec l’alcool.

Lorsqu’il s’agit de dépendances psycho-comportementales, comment intervenez-vous ?

Dans ce cas, nous pouvons travailler sur des changements de comportements face à une cognition (soit par rapport à une pensée à certains moments, soit par rapport à un comportement). Dans ces cas, nous pouvons envisager des réductions de risque, et l’abstinence à vie n’est pas forcément obligatoire.