Sauf contre-indications (elles sont rares, aujourd’hui), la greffe rénale doit être proposée à tous les patients atteints d’insuffisance rénale avancée, sans attendre le stade de la dialyse, en raison de ses résultats très favorables en termes de qualité de vie et d’espérance de vie. L’Hôpital Foch a été l’un des tout premiers établissements de santé à s’y consacrer en France, avec les professeurs René Küss, urologue, et Marcel Legrain, néphrologue, pionniers de cette spécialité au début des années 60. C’est encore aujourd’hui un axe stratégique prioritaire pour l’hôpital. Une centaine de greffes rénales sont réalisées chaque année en synergie avec nos collègues urologues. En dehors de l’Assistance publique, l’Hôpital Foch est le seul établissement en Île-de-France à proposer ce traitement. Une priorité est donnée à la réalisation de greffes à partir de donneurs vivants, et de greffes compliquées sur le plan immunologique, greffes ABO et/ou HLA incompatibles, grâce au support de l’unité de plasmaphérèse de l’hôpital pour la préparation immunologique des receveurs et, le cas échéant, le traitement adapté des épisodes de rejets.