Bonne nouvelle ! Le parking Indigo situé sous l’hôpital est réouvert depuis le 20 novembre. Il est accessible de 7h à 21h.

Qu’est-ce qu’un anévrisme cérébral ?

Un anévrisme est une dilatation anormale d’un vaisseau sanguin, le plus souvent une artère, qui survient lorsque la paroi de l’artère s’affaiblit. Cette faiblesse peut être causée par divers facteurs, tels que l’hypertension artérielle, l’athérosclérose, ou des anomalies congénitales. Les anévrismes peuvent se développer dans n’importe quelle artère du corps, mais les anévrismes cérébraux nécessitent d’une vigilance particulière, car leur rupture peut entraîner des hémorragies intracrâniennes graves. Il existe plusieurs types d’anévrismes, dont les anévrismes “sacculaires” (en forme de “bulbe”), les anévrismes “fusiformes” (dilatation uniforme le long d’un segment de l’artère), les anévrismes “disséquants” (où la parois de l’artère d’implantation ou l’anévrisme lui-même est endommagé). La compréhension de ces structures est essentielle, car elles nécessitent des approches thérapeutiques différentes.

Quels sont les symptômes d’un anévrisme cérébral ?

Les symptômes d’un anévrisme peuvent varier en fonction de sa taille et de sa localisation. Occasionnellement, les anévrismes peuvent causer des symptômes neurologiques de type visuel (vision double – dite diplopie – ou une perte des extrêmes latéraux du champs visuels – dite hémianopsie bi-témporale) en raison de leur localisation à côté des structures nerveuses des voies optiques. Souvent, les anévrismes restent asymptomatiques jusqu’à ce qu’ils atteignent une taille critique ou se rompent. Lorsqu’un anévrisme se rompt, les patients peuvent éprouver des douleurs soudaines, brutales et sévères, souvent décrites comme “un coup de tonnerre” ou le « pire mal de tête de ma vie ». D’autres symptômes peuvent inclure des nausées, des vomissements, une raideur de la nuque, ainsi que des troubles neurologiques tels que des altérations de la vision, des troubles d’élocution ou des pertes de conscience. Dans certains cas, des convulsions peuvent également se produire. Il est important que les patients reconnaissent ces symptômes et consultent immédiatement un professionnel de santé, car un traitement précoce peut sauver des vies.

Histoire naturelle des anévrismes cérébraux

L’histoire naturelle des anévrismes varie considérablement. De nombreux anévrismes de petite taille, notamment ceux mesurant moins de 7 mm, peuvent rester asymptomatiques et ne jamais se rompre. Cependant, le risque de rupture augmente avec la taille de l’anévrisme, en particulier pour ceux qui mesurent plus de 10 mm. Des études montrent que le risque de rupture d’un anévrisme cérébral peut atteindre jusqu’à 1 % par an pour les petits anévrismes et jusqu’à 3 % pour ceux de plus grande taille. Toutefois, parfois même les petits anévrismes peuvent se rompre et pour cette raison l’évaluation nécessite d’intégrer autres facteurs. Les facteurs de risque, tels que l’hypertension, le tabagisme et des antécédents familiaux d’anévrismes, le type d’anévrisme peuvent également influencer l’évolution de la maladie. Une évaluation régulière par imagerie peut être nécessaire pour surveiller les anévrismes asymptomatiques et prendre des décisions éclairées quant à l’intervention.

Comment diagnostiquer un anévrisme cérébral ?

Le diagnostic d’un anévrisme cérébral repose principalement sur des techniques d’imagerie avancées. L’angiographie cérébrale est considérée comme la méthode de référence, car elle permet de visualiser la vascularisation du cerveau et de déterminer la taille et la localisation de l’anévrisme. D’autres techniques comme l’IRM ou le scanner sont également utilisées, en particulier dans les cas où une rupture est suspectée. Le scanner peut fournir des informations cruciales sur la présence d’un hématome intracrânien, tandis que l’IRM peut aider à détecter des anévrismes plus petits ou des saignements plus douteux dans des contextes particuliers (des ruptures passées inaperçues depuis quelques jours). Les examens sont complétés par des évaluations neurologiques pour déterminer l’impact de l’anévrisme sur les fonctions cérébrales.

Quelles sont les options thérapeutiques ?

Les options de traitement des anévrismes dépendent de leur taille, de leur localisation et des symptômes associés. Pour les anévrismes asymptomatiques, une surveillance régulière avec des examens d’imagerie peut être suffisante. Cependant, pour les anévrismes plus gros ou ceux qui présentent des symptômes ou d’autres caractéristiques qui pourraient augmenter leur risque de rupture, des interventions sont souvent nécessaires. Les deux principales approches thérapeutiques incluent la chirurgie, qui est plus invasif et nécessite de l’ouverture de la boîte crânienne pour la pose d’une petite “pince” à la base de l’anévrismes et le traitement endovasculaire, qui est moins invasif et qui implique l’occlusion de l‘anévrisme ou la reconstruction de l’artère sur laquelle l’anévrisme est implanté par l’intérieur des vaisseaux. Ces traitements visent à prévenir la rupture et à réduire le risque de complications neurologiques. Les décisions sont toujours prises en concert avec une équipe multidisciplinaire de neurologues, neurochirurgiens et neuroradiologues interventionnels.

Que pensez-vous de notre site internet ?

Avez-vous apprécié la navigation sur notre site ? Avez-vous trouvé toutes les informations dont vous aviez besoin ?

Ce site, c’est avant tout le vôtre et nous prenons en compte vos retours pour l’adapter à vos besoins.

Pour nous les partager, ça se fait en un clic, par ici !

Je donne mon avis